les bienfaits du colonialisme
Tous le monde sait comment l'Algérie a été colonisée par La France et surtout le pretexte du fameux coup d'éventail, je n'ai pas à revenir la-dessus, car n'étant pas historien, je laisse ce coté aux "autres", mais je m'adresse surtout à "nos élus" qui tardent à voter une loi "criminalisant le fait colonial", et demander par la même : excuses officielles de la France, comme l'ont fait les Japonnais vis à vis de la Chine, de l'Allemagne vis à vis des juifs d'une part, restitutions de tout notre patrimoine culturel, composé d'objets antiques, se trouvant actuellement au musée du Louvre comme celà déjà fait dans d'autres pays. Par ailleurs nos parlementaires devront exiger à travers cette loi, le retour du trésors "algérien" pillé et saisi par la France, transporté sur le vaisseau de la marine royale française, le "MARENGO" sans oublier toutes les archives nationales séquestrées jusqu'à présent, d'autre part.
Si les parlementaires français examinent la loi "glorifiant" le colonialisme et l'adoptent, et ce pour des raions électorales, peut se comprendre par le soucis de ces derniers de gagnier les voix de l'extrême droit, mais que des parlementaires algériens "tardent" à proposer une loi criminalisant ce même colonialisme, est vraiment bizzare, car comment expliquer que tout un peuple, spolié de ses droits les plus élémentaires, des hommes, femmes vieillards enfant, torturés, assassinés, emprisonnés, violés, en plus de la séquestration de leur bien, humilié, parqué comme des bêtes dans des lieux " dit" lieu de regroupement, chassé de leur maison, n'ont à l'heure actuelle, obtenus aucun droit moral, et ce n'est pas la pension touchée chaque fin du mois pourrait remplacer l'honneur, et que nos "vaillants" députés, si prompt à voter des lois impopulaires, et de ne pas le faire pour "CRIMINALISER LE FAIT COLONIAL", qu'ont ils a défendre par ce refus caractérisé, et en premier lieu, les responsables à un haut niveau du F L N, crée par des hommes qui n'ont rien demandé au retour, sauf de défendre leur mémoire comme l'a si bien dit DIDOUCHE MOURAD, à moins qu'ils ont peur de s'exposer à des sanctions de la part de nos anciens bourreaux, géoliers, et d'ailleurs une question que tous les algériens se posent " EST CE QUE NOS BRAVES DEPUTES " sont -ils algériens à part entière ou sont-ils algériens entièrement à part, la question reste posé et il n'y a que "ces élus du peuple" qui peuvent répondrent.
A moins que certains de nos élus ont peur d'être sanctionné par la france pour leur "bravoure" par l'interdiction de fouler le sol français, ou peut être le "retrait" de beaucoups d'avantages qu'ils pourraient avoir, comme par exemples des luxueux appartements, ou un passeport d'une autre couleur que le vert etc....
L'envahissement d'Alger pour offense n'a été qu'un pretexte, car la France n'ayat pas honoré ses factures vis- à-vis des fournisseurs, à fait main basse sur le trésor d'Alger, et transporté par le vaisseau de la Marine *Royale Française "LE MARENGO"
je voudrais juste "RAPP
ELER" ou "APPRENDRE" l'agissement de deux personnages zélés, ayant participé de prés au fait colonial, a savoir les maréchaux Bugeaux et St Arnaud.
le maréchal St Arnaud
Le maréchal Bugeaud, fut envoyé en Algérie le 6 juin 1836, avec comme mission de combattre l'émir ABDELKADER, pour ensuite faire la paix avec lui, et aprés des batailles, il signa avec lui le traité de "TAFNA" qui ne fut d'ailleurs jamais respecté .
une solide réputation,précédait ce prersonnage unique dans sons genre, quand à son sens de la cruauté et de la repression, et déjà, il avait ce fameux surnom de "l"homme de la rue Trasnonain",actuelleement rue de Beaubourg, car lors de l'insurrection parisienne des 13 et 14 avril 1834, lune brigade commandée par Bugeau, a eu un officier tué par une balle venant d'une maison voisine, et les soldats assassinèrent tous les habitants de cette maison, hommes, femmes enfants, viellards, et ces soldats ne furent en aucun cas inquiétés, ni traduit en justice, et dans notre cas, quel scrupule devait avoir Bugeaud pour assassinés, des gens qui n'étaient ni de sa nationalité, ni de sa race et encore moins de sa religion. Et aprés ce "fait d'armes" la haine du peuple parisien lia son nom à ce massacres et ce malgré plusieurs déclarations contraires à celle du peuple, et à partir de là Bugeau a eu le sinistre privilège d'avoir le surnom de "l'homme de la rue Transnonain",
Cette affaire ayant fait coulé beaucoup d'encre, d'ailleurs immortalisée par une lithographie d'Honoré DAUMIER .
c'est peut être cette réputation "d'homme sans pitié" qui a incité les autorités françaises de l'époque de lui confié le poste de responsabilité en Algérie, ce qui n'étaitdéplaire aux colons déjà installés sur les terres "sequetrées aux algériens
En 1840, le ministre Thiers, le nomma gouverneur général de l'Algérie, et c'est sur le bateau LE PHAETONS, le 19 février 1841 qu'il embarqua pour arrivé le 22 juin, et dés son arrivée, il déclara que son but n'était pas chasser les arabes, mais de les vaincre pour les soumettre. Et avec l'aide des généraux La Moricière, Changarnier, Bédeau, Cavaignac, Bugeaud fort de l'expérience qu'il a eu en combattant les partisants espagnols pendant la guerre d'Espagne, ils attaqua les résistants algériens avec des unités légères, pour les affamer, faire le vide autours d'elles, incendiant les villages, raflant les troupeaux, appliquant à la lettre la politique de la terre bûlée, et Bugeaud disait aussi, "le but n'est pas de pourchasser les arabes, ça ne sert absolument à rien, mais il faut les empêcher de labourer, de semer leur champs, de paturer les troupeaux, de détruitre et brûler leur récoltes chaque année, sinon, il faut les exterminer tous.
Tandis que les fameuses "enfumades" qui consistaient à allumer des feux à l'entrée des grottes où s'étaient réfugiés femmes, enfants, vieillards, qui mourraient soit "gazées", et s'ils cherchaient à fuir, étaient accueuillis par des balles des soldats postés tout autour de ses fameuses grottes du DAHRA, et quand le prince de la Moskova, fils du maréchal Ney, fit une déclaration à l'assemblée nationale, sur ces pratiques sauvages d'un autre age, le maréchal Bugeaud lui répondit avec le dédain qu'on lui connaissait qu'il en assumme l'entière responsabilité, car pour lui, le respect des règles humanitaires aura des répercussions sur le déroulement du temps de la guerre, car pour lui le temps étaient trés précieux.
Mais aucune sommation ni avertissement ne lui fut adressé, bien au contraire, en 1848, il reçoit le commandement de l'armée, mais le 18 juin 1849, Bugeaud mourrut non pas au champ d'honneur comme le souhaite les "vrais militaire" mais de choléra.
Quand au sinistre St Arnaud, il n'est pas mieux loti que le premier nommé, car lui aussi a été un bourreau et assassins de vieillars, d'enfants et de femmes sans défense qu'il appelait "ennemis"
Ayant eu une jeunesse misérable, chomeur, aprés avoir été chassé de l'armée pour indiscipline, il s'engage encore une fois dans l'armée pour combattre les turcs en Grèce, puis revient en France pour vivre comme un parias, proxénète, et ce jusqu'à sa rencontre avec Bugeaud, qui le réintègre dans le corp militaire et participe le 9 décembre 1831, à la répression des troubles en Vendée, et grâce à son zèle et sa cruauté, il devient officiers d'ordonnance de Bugeaud, et à partir de là que sa carrière militaire sans gloire et sans honneur véritable va commencer, avec une envolée spectaculaire.
en 1837, on le retrouve capitaine, pour s'être distingué dans le siège de Constantine, et reçoit par la même la "croix de la légion d'honneur"
en 1841, il devint chef de bataillon du 1er régiment des Zouaves et en 1842, il passe au grade de lieutenant colonel et en 1850, sur rapport confidentiel du gouverneur général de l'Algérie au ministère de la guerre, qui lui a permit de se retrouver divisionnaire, ministre de la guerre, et aprés avoir mené le coup d'état du 2 décembre 1851, pour accrocher à ses épaules, le grade de Maréchal de France.
Non satisfait du conford lié à son nouveau poste, l'appel du sang étant trop fort, il demanda à reprendre du service sur le terrain de la "gloire" comme il disait, et pour justifier son nouveau grade, et il revint en Algérie pour reprendre la répression en brulant des villages entiers, piller, voler etc...et sa vie se termina comme elle avait commencé, c'est à dire "misérable" car en plus de la maladie qui le cloua au lit, il mourru de "choléra" sur le bateau le "Berthollet" qui se diriger vers constantinople, en espérant retrouver sa deuxième épouse.
voici quelques extraits de correspondance de st Arnaud :
Nous resterons jusqu'à la fin juin pour nous battre dans la province d'Oran, et à ruiner toutes villes, toutes les pocessions de l'Emir, Partout, il trouvera l'armée française la flamme à la main (mai 1841"
"Nous sommes dans le centre des montagnes entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coup de fusils, nous brûlons tous les Douars, toutes les cahutes, l'ennemi fuit partout en emmenant ses troupeaux."
en octobre 1842, de l'ouarsenis, il écrivit, nous sommes entourés de flammes et de fumée, qui me rappelle un petit Palatinat en miniature, je pense à vous et t'écris, "tu m'a laissé chez les Brazes, je les ai brûlé et dévasté, me voici chez les Sidgads, même répétition en grand, c'est un vrai grenier d'abondance. Quelques un un sont venus pour m'amener le "cheval de la soummission" je l'ai refusé, parce je voulais une soumission générale et j'ai commencé à tout brûler
Je m'arrête ici, car beaucoup d'exemples peuvent être cités, tels les agissement, de Clauzel, Pélissier, Bédeau, Changarnier,
Je laisse nos vaillants élus du peuple avec leur conscience, pour que "enfin" je sois fier de nos responsables, qui auront
pris leur responsabilités vis à vis de nos martys
Ajouter un commentaire
