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CASBAH. VIE. TRADITION -3-

 tout est pilé dans ce pilon, poivre,cumin,carwia,felfel driss  réservé pour les grandes occasions, et les invités de marque  réservé pour les grandes occasions, ou des invités de marques                 

                       

                              CASBAH - VIE - TRADITIONS - NOSTALGIES -3-

   

     le mois de ramadhan, était malgré la faiblesse des revenus de la population, était accueuillis dans la piété, la ferveur et la joie, car croyants qu'ils étaient, les gens savaient que le TOUT PUISSANT faisait toujours déscendre se bienfaits. Dés  le mois de Châabane, les femmes se mobilisaient pendant quelques jours, pour procéder à un grand nettoyage des logis ainsi que toutes les parties communes, rien n'était laissé, murs, escaliers, plafonds, terasse, subissaient un lifting méticuleux, qui étaient dépoussiérés d'abord, puis badigionnés à l'aide de chaux brûte, à laquelle on additionné la fameuse "Nila" produit de couleur bleue qui donnait une certaine puissance et couleur à la chaux.

        Le mois de ramadhan même, était un mois spécial surtout dans la CASBAH, et nul lieu ailleurs n'avait cette ambiance, de brouaha, de bruits divers, d'odeurs et de couleur. Les rues trés propres, servaient pendant cette période d'espace commercial, où toutes sortes de marchandises étaient étalées tout le long des rue, le moindre petit coin était propice à la vente de quelque chose. Coriande, persil, celleris, paquets de légumes, poix chiches ou fèves trempées dans de l'eau, des petits tas de piments, de citrons,  etc... et à partir de l'aprés midi, des petites tables bien décorées de guirlandes, de jasmins, où se vendait "QUALB LOUZ, CHAMIA, ZALABIA, pour les gens ne pouvant pas se rendre dans les patisseries orientales faites pour ça.

        le promeneur déambulant dans les dédales de la Casbah, était pris par des sons et odeurs qu'il ne trouveront pas dans d'autres quartiers d'Alger. Vers la mi-journée, la préparation du repas du soir commençait, et les épices nécessaires étaient pilées dans un pilon en bronze "MEHREZ" transmis de génération en génération, et chacun d'eux, émétait un son différent de l'autre, et au moment de la cuisson des différents plats, l'odeur de ces épices se répandait partout atteignant la rue en se mélangeant bien sur à d'autres odeurs toutes aussi bonnes, surtout celles qui se dégagent des "TADJINES" en terre cuite, posés sur les "NAFEKH" (foyer à charbon de bois, en terre cuite aussi), de la viandes sucrée "HAM LAHLOU" où l'eau de fleur d'oranger et la canelle sont obligatoire.

       A l'appel du "MOUEDDENE" pour la rupture du jêun, les hommes se rendaient à la mosquée pour accomplir avec ferveur leur prière, et rompre ce jêun dans la mosquée même. Toute la famille ans exception, était réunie autour de la "MEIDA" (table basse ronde) pour manger et déguster ce que la maitresse de maison avait préparer, et souvent  aidée par la grand-mère, transmettant par la même son savoir et son expérience dans l'art cullinaire "ALGEROIS", et les jeunes filles,ne manquaient pas ces oportunités d'apprendre et affiner leurs acquis hérités bien sur du milieu familial. Des petit plats circulaient dans tous les sens entre voisin pour renforcer les liens de bonne entente.

      Les gens démunis, les sans familles n'étaient pas oubliés, car le sens du PARTAGE, de la SOLIDARITE, n'avaient pas d'égal ailleurs, et un repas complet, de la chorba aux gateaux étaient offert avec un trés grand plaisir, sans faire sentir à ces derniers, leur situation sociale.

      Pour les enfants qui jeûnent pour la première fois, un régime et attention spécials leurs étaient réservés, et ces enfants devenaient du jour au lendemain la fierté de la famille et de toute la maison. Une pièce d'argent était déposée au fond du verre de "cherbet" (sirop au citron), servi à l'enfant, sans oublier des petits plats spéciaux préparés amoureusement par la maman, et ce souvenir restera gravé à jamais dans sa mémoire.

      A l'approche de la fin du JEUN, toutes les familles, se mettaient chacune avec ses moyens pécuniers,  à préparer les différents gateaux, et ce, aprés le repas du soir. Toutes les femmes conjugaient leurs efforts pour la confection, chacune selon ses gouts , et c'est normal que les jeunes filles se mettaient aussi de la partie pour ne rater aucune occasion pour acquérir de nouvelles expériences.

      l'Aïd El Fitr, jour de la fin du mois de Ramadhan, est un jour "exceptionnel" pour toute la population et juste aprés la prière du matin, une animation particulière régnait dans la CASBAH, tous les magasins étaient ouvert tôt le matin, les cafés avec une animation différente des autres jours, les accolades, embrassades en ce jour étaient une obligation religieuse, ou chacun demandait "PARDON" à l'autre. Les enfants habillés avec des vêtements neufs achetés pour cette occasion,  profitaient de ce jour pour faire des "virées" dans toutes les maisons du voisinage, et à chaque "accolade" aux grands, une pièce d'argent leur était donnée, parfois même des gateaux, qui a la sortie de la visite, était partagé entre-eux.   Ce jour spécial, était propice à l'échange d'assiettes de gateaux, visite aux proches ainsi qu'aux tombes des êtres chers disparus, parfois depuis longtemps.

    La Casbah vivait ce jour une ambiance particulière, tables garnies de gateaux, de jouets, étaient entourées d'une multitudes de gosse venus d'un peu partout, et les fillettes avaient les mains enduites de henné, ce qui donnait un certain charme et couleur suplémentaire à la fête, qui durerat deux jours, aprés quoi, une ambiance morose, monotone envahit toute les familles, qui regrettent le départ momentané de ce mois sacré, et souhaite être encore de ce monde son prochain retour.

    Il est une tradition QUASBADJI, c'est la préservation du patrimoine familial par tous les moyens, et en aucun cas la maison des parents n'était cédée à un étranger, et ce quelqu'en soit l'événement, sauf en cas de déménagement d'un locataire, et encore, la priorité revenait à son ascendant et dans le cas contraire, le logis était proposé à un voisin pouvant régler le tout petit pécule pour le loyer. Mais vendre une maison familiale dont les parents étaient propriétaires, était un sacrilège et une honte pour tous ceux qui restent. Celle-ci était aussitôt occupée le plus proche parent, fils, frère etc... et pour péréniser les traditions. Et dans le cas ou seul un membre de la famille reste en vie (père ou mère) il est aussitôt prit en charge par le reste du voisinage, et devient tout à coup, le préféré de la maison et même du quartier, et en aucun cas il ne sentirat l'efft d'isolement, de solitude ou autre, tellement il était entouré d'une multitude d'enfants, de vosins ou voisines, et ces derniers ne manquent pas de lui donner toute l'attention et l'amour comme ses propres enfants sinon plus, et c'est ça le sens du PARTAGE qu'ont les QUASBADJIS.

          Les clubs sportifs de Foot-Ball, de Boxe, d'Athlétisme, de Gymnastique et à un degré moindre de cyclisme, étaient la fierté de cette population QUASBADJIE et un moyen d'expression et de lutte de cette jeunesse d'émulation et d'abnégation, saine et disciplinée, avide de performance, malgré le peu de moyens que disposaient les : AGVGA, le MCA, l'USMA ,  le CCA, le FCMA, la JSMA, l'ESMA, et le Nedjma Club Musulman Alg&érois.

               Tou ces club, véritables écoles Sportive, Nationaliste, ont donnés les meilleurs d'eux même aussi bien sur les terrains que dans la vie de tous les jours, le vedetaria était bannis, le sérieux, l'abnégation de tous, dirigeants, sportifs, et l'argent n'avait aucune importance, car seules les couleurs du club comptaient

                  En parlant du Mouloudia Club Algérois, il faut rendre hommage aux hommes ayant tout sacrifiés pour que ce club voit le jour, et il faut les citer afin que nul ne doit les oublier, car il n'ont retiré aucun avantages pour leur action, abnégation et dévouement,. Des hommes commes :

              Abderrahmane AOUF, Mouloud DJAZOULI, Braham DERRICHE, Ahmed DJAOUT, Sid Ahmed ANDALOUSSI, Abderrahmane BENHADDAD, H'mida KAZADRI, Salem KORICHI, Rachid HAFIZ, Allal SAADOUN, MustaphaMESSAOUDENE, Mohamed CHARIF, Mohamed EL GHERS, Sid Ahmed DJAOUT, Mohamed MABROUK, Mohamed MALLIK, Sid Ali ADJOURI.

       Ces hommes ont décidé en 1921, de fonder le MOULOUDIA CLUB ALGEROIS avec comme premier siège à la rue BENACHERE (prés de la rue Porte Neuve) et ont aussi servi de locomotive à d'autres hommes, qui en 1937, ont décidé la fondation de L'UNION SPORTIVE MUSULMANE ALGEROISE, et les hommes tels que : Lahmar dit Ali ZAID, Ali ZEMOUR, Ali SLIMANE, Said BENNOUR, Arezki MEDDAD, Abdelkader AMRANI, Omar HEMMAZ, Omar LAK'HAL, Mohamed OUALI, Mohamed BASTA, Mohamed ZENAGUI, Ali CHERIFI.

       Et combiens d'hommes, sportifs, dirigeants eurent un passé glorieux, et beaucoup d'entre eux, tombèrent aux champs d'honneur, les armes à la main pour la dignité de notre nation.

       Le mouvement SCOUT MUSULMAN ALGERIEN, fondé en 1935 par le regrétté Mohamed BOURAS, fusillé par l'armée coloniale en 1941, à Kharrouba - Hussein Dey, a eu ses années de gloire, et ce mouvement, véritable école de nationalisme, de militantisme, d'entrainement para-militaire, et combiens d'hommes militants de la première heure de la Révolution Algérienne, ont activé dans des groupes répartis en plusieurs quartiers d'Alger, et les Groupe EL FALLAH, fondé par Feu BOURAS en 1935, suivi du groupe el KOTB au escaliers menant à la pêcherie d'Alger, ont été les précurseurs du Mouvement Scout dans tout le territoire, et Mourad DIDOUCHE, Larbi BENM'HIDI, Mohamed KHIDDER, Omar LAGHA etc... ont fait leur premier pas dans l'apprentissage du militantisme.

 

         Les écoles coraniques, véritable fer de lance et creusets du nationalisme Algérien, ont dés le début de la colonisation, tout fais pour que la langue Arabe et surtout le SAINT CORAN, ne disparaît pas de la culture Algérienne, car l'envahisseur a tout fais pour ça. Les grandes écoles telles que Mederssa THAALIBYA,  CHAMA, ERRACHED, ainsi que les mosquées d'Alger, où en plus du SAINT CORAN, enseignaient aussi l'Education Islamique, la géographie, l'histoire de l'islam et du monde, sans oublier aussi l'écriture. Des hommes tel que Cheikh EL OKBI,Bachir ELIBRAHIMI, ABDERRAHMANE Djilali, Les frères BENCHEIKH, Cheikh EL MEKKI, ont joués un rôle primordial pour que l'islam, la langue arabe et surtout le Saint CORAN  se consolident dans toute la population Algérienne, que l'envahisseur cherchait par tous les moyens à évangéliser.

         Le rayonnement de la musique andalouse et Chaabi en particulier, commença à la CASBAH, par la création de grandes troupes culturelles et musicales, telles que : EL DJAZAIRIA-MOSSYLIA fondée en 1930, ELFERKHARDJIA, HAYET EL MEZHAR. EL GHERNATA, et plusieurs cercles sportifs et café ont favorisés l'explosion de ces genres, et par la même joués un trés grand rôles de rassemblement et d'épanouissement au sein de la population en général et la jeunesse en particulier. Des maîtres tels que Mohamed BENTEFAHI, Mahieddine LAK'HAL, Les frères  Mohamed et Abderrezaq FAKHARDJI, Omar BENSEMANE,  Mohamed  SFINDJA, Abdelkrim m'HAMSSADJI, M'khilef BOUCHAARA, Khodjet ELKHIL, Mohamed BENMERABET, Sid AHMED SERRI, Hadj M'Hamed EL ANKA, Hadj Mrizeq, Hadj BOUCHIBA, Omar MEKRAZA,Mustapha SKANDRANI, Moh SEGHIR LAAMA,  et le grand rôle que joua le premier conservatoire de la musique Chaabi, dirigé d'ailleurs la première fois par le maitre dans ce domaine, EL ANKA, et ses premiers élèves, prirent la relève, d'ailleurs aprécié par les mélomanes, tels que Ahmed BERNAOUI, mohamed LAAGAB.

          La CASBAH, Bastion du Nationalisme Algérien, a vu de grands hommes venir de tous les horizons du pays, pour se réfugier, se réunir et et jeter le premiers jalons de la lutte armée, et les murs de la médina peuvent témoigner que des hommes tels que MESSALI El Hadj, Ramdane ABANE, Larbi BEN M'HIDI, Krim BELKACEM, Rabah BITAT, Mourad DIDOUCHE, OUAMRANE, Mohamed BOUDIAF ont un moment de leur vie, vécus à l'intérieur de la CASBAH, sans être inquiétés.

        La CASBAH a vu ces dernières années, un défenseur acharné de ses valeurs, et je citerais Ami Himou BRAHIMI, dit "MOMO" que les jeunes n'osaient pas l'appeler par son surnom et ce par un grand respect qu'ils avaient envers cet homme, ne permettant à personne des écarts de langages quand il s'agissait de "SA CASBAH", qui lui même fut un acteur de cinéma et joua un rôle dans un film avec Jean GABIN dans "Pépé le MOKO" et bien sur sur le film qui l'a fait connaître dans toute l'Algérie "TAHIA YA DIDOU". Poète et fin mélomane du CHAABI, il ne permettait jamais à un interprète de se tromper dans l'interprétation d'un texte, car il considérait que c'était une offense et insulte à son "auteur".

        N'oublions pas la "Place du Cheval" "PLACETE EL OOUD"(place des martyrs), lieu de rencontre d'hommes de tous horizon et de tous bords. Chaque dimanche, des gens venaient de partout, pour vendre ou acheter tout et n'importe quoi. Pour écouter les "MEDDAHINES" chanter des poèmes, s'accompagnant avec des instruments de musiques bizzares, violons à cordes en lin, carcasse d'une tortue avec un manche à balais faisant office aussi soit de guitare soit de violon, fluttes de toutes sortes faites de bambous ou de simple roseau, de tambourin, etc...

        Des photographes ambulants avec leur appareil photo fait d'une tré grande caisse en bois, un objectif, un grand bout de tissus noir, monté sur un trépied sur lequel pendait un bidon d'eau, imortalisaient les gens qui attendaient ce jour avec impatience, et les photos prises, véritable chef d'oeuvre, concurensaient avec les "photographes dit pro".

        Les coiffeurs ambulants, coupaient les cheveux pour quelques centimes, se transformaient en arracheurs de dents, qui en un tour de main, enlevait la dent malade et bien sur sans anesthésie ou autre.Cet espace servait à toutes sortes de ventes d'objets plus ou moins nécessaire à des prix défiant toute concurence, peigne, rasoir, fil à coudre, laine à tricoter, tissus, vêtement bon marché, vieux jeans etc... sans parler des casses croutes, boissons diverses dont l'hygiène laissait à désirer. Personne de cette époque ne peut oublier la voix d'un homme qui déambulait sur place avec une grande "CRUCHE" en cuivre, étincellante sur son dos comme une carapace d'une tortue, et qui qui criait "BERRED YA ATTCHANE" " (rafraichit toi ho l'assoiffé), et ce personnage unique, n'exigeait aucune rénumération, sauf au bon vouloir de celui qui lui éttanche sa soif avec une eau fraiche et limpide.

       N'oublions pas aussi que dés le premières chaleurs, la population CASBADJI n'avait pas besoin d'aller loin pour se raffraichir, les plages, R'mila, Qaa Sour, l'Eden, Deux Chameaux, Miramar, La Crique, et c'était les seules endroit où "LES ARABES" étaient autorisés à fréquenter, tandis que La Madrague ou Padovani étaient le lieu privilégiés des Français "pieds noirs" .

       Et pour finir, regardons ce qui se passe ailleurs que chez nous.

       Un simple cailloux, une porte, un pont, un arbre, une rue, un lettre, une plage, sont considéré comme faisant partie intégrante du patrimoine historique du pays, et ce n'est pas les exemples qui manquent.

       Une simple statut de Vercingétorix, pourtant vaincue par les romains à Alésia en 52 avant JC, fais l'objet de visite de centaines de touristes aussi bien français qui veulent connaître l'hitoire de leur pays, même amère. La lettre de Jean Moulin et de Guy Mocquet, résistants français pendant la deuxième guerre mondiale, font l'objet d'étude par les écoliers en France. L'auberge Ravoux, qui a hébergée le célèbre peintre Vangogh, voit défiler des passionnés toute l'année, la maison de Maurice Ravel du cote de Biaritz est visité. Un petit patelin en France nomé Albi, fait l'objet de multitudes démarches pour l'obtention de la protection de la part de l'UNESCO, alors que NOTRE CASBAH l'a déjà.

      Qui sommes nous, comment peut on vouloir faire des grandes choses, alors que nous sommes incapable de nous occuper de ce qui existe déjà, et plusieurs fois supérieur à tous ce que j'ai cité plus haut, incapable d'intéresser notre propre peuple à sa culture, son histoire, son passé, ses hommes, son patrimoine musical, nous qui voulons faire toujours les choses en grand, alors que l'extérieur nous considère toujour comme PETIT.

       Quel sort est destiné à la CASBAH ?, la mort certainement, comme l'a été ses enfants, si rien ne se fait dans les meilleurs délais, car la CASBAH ne se contente pas de réunions mais d'acte.

       Nul nation aussi forte soit elle, ne peut être respectée que si elle respecte son propre patrimoine culturel, archéologique, civilisationel, sa langue, sa religion mais surtout la mémoire des hommes et femmes qui ont écrit les pages glorieuses de son histoire.

       IL ETAIT UN TEMPS OU LA CASBAH AVAIT LE SURNOM DE "EL MAHROUSSA" (la bien gardée) ou EL BAHDJA (la joyeuse) FAUT IL SE RESIGNER A LA NOMMER MAINTENANT "EL MAHDJOURA" (l'abandonnée) et EL MAHZOUNA (la triste)

       Des légendes racontent que des Saints Hommes tels que Sidi BOUQDOUR, OUALI DADA, jetèrent un sort à ceux qui voulait détruire la CASBAH, peut être que ces SAINTS HOMMES de leurs tombes jetteront encore une fois un sort sur ceux qui veulent faire disparaître la CABAH.

      Je termines par un poème de HIMOUD BRAHIMI dit "MOMO" écrit en 1978

                  ville incomparable, jolie comme une perle                         splendidite à souhait, au bord de lamer 

                 Les mouettes au port, les bateaux ancrés                         Les iles reliées, le môle qui les suit

                 Vision d'une coupole, la Casbah Colline                            Maison séculaire, cèdres renforcés

                Habitat mystère, les murs patinés                                     Terrasses gouailleuses, ruelles clairières

                 Céramique claire, colonnes torsadée                                Marbre le parterre, patios ombragés

                 Alger El Djazaïr, comptoirs phéniciens                              Hércule y vécut, Mezghena aima

                 L'andalous maçon traça le shéma                                        Le soleil selon, un gîte à la lune

                  Un peuple our époux, épouse dulcinée                              Casbah solitaire, joyaux de mon coeur

                  Casbah de mémoire, aux histoires citées                             Le voile qui te sied, ne peut plus cacher

                  Les rides séniles, rongeant toute ta peau                           A chaque jour nouveau l'agonie te guette

                  Et toi toute muette, dans les yeux ta vie,                           Gaité des enfants, l'oeuvre des mamans

                   Dans ce monde nouveau, tu es matriarche                         Je sais ce que racontent, les tournants des rues

                    Les pavés qui chantent, les pas des partants                     Du sang sur les murs, linceuils dans les tombes

                    je me dois de dire à ceux qui ne sont plus                         Qu'ils sont avec nous et TOI avec eux

                     Nous sommes leur Casbah et toi notre aïeule

        

                            A tous ceux qui liront "CASBAH, VIE et TRADITIONS, vondront bien m'excuser dans le cas d'un oubli, d'une erreure de ma part, car il n'est pas dans mon intention de "squatter" le titre de romancier ni d'écrivain, mais d'avoir le titre d'un simple quidam qui n'a écrit que ce qu'il voulait écrire, et ça serait avec une joie immense si quelqu'un voudrait apporter des corrections qui ne seront que les bienvenues.

    La casbah d'Alger, cité millénaire n'a pas besoin de larmes, d'hommages, de fêtes, de réjouissances, d'anniversaires,  elle veut juste qu'on la regarde, qu'on l'admire, et qu'on lui rende sa gloire et son honneur, elle qui a tant donné, de poètes, d'artistes, de révolutionnaires, de joies et de pleurs, la CASBAH source d'inspiration à beaucoup d'écrivains, romanciers, auteurs, cinéastres ou tout simplement de femmes et d'hommes ayant brillé grâce à elle, et maintenant c'est à leur tour de lui rendre ce qu'elle leur a donné.

                                                                                                    

          

 

     

   

     

    

     

     

 

 

               

 

 

 

 

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Commentaires

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